de nos intérêts particuliers, c’est la somme de nos sacrifices individuels[1]. »
Ne craignons pas de prononcer le devoir. On le croit évident puisqu’on le fait. Mais l’enfant lui ne l’a pas entendu. C’est d’oublier de redire l’évidence que périssent les peuples avancés[2].
Quelles sont nos assises. Il faut que votre fils les trouve ici quand vers la quatorzième année, il lira ce livre en cachette : « Respectons l’enfant » dit Juvénal. Le respecter c’est lui ouvrir les yeux. Combien se sont perdus pour ne pas avoir entendu à temps formuler en quelques mots bien frappants le devoir.
Quant aux adultes on remet dans ses rails une âme dévoyée, avec un mot qui panse, qui éclaire. On le doit à la France et sans tarder.
Envahissez époux heureux, rebâtissez par un peu de chaleur les âmes sinistrées.
Donc avec le sentiment du devoir en nous, sous notre toit et alentour, quelles sont nos assises ? D’abord Dieu, je l’ai dit, une étoile, une foi, le dieu qui nous mène et qui nous constitue, c’est-à-dire la forme, l’antenne du divin qu’il élance vers nous et qui fait de nous un organe de Dieu.
Puis la nation, la France, la plus belle de toutes qui veut, ayant souffert, concentrer en chacun de nous le maximum de son essence pour garder son