Page:Béranger - Ma biographie.djvu/293

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Note X. — Au titre.

Le Caveau moderne était une réunion de chansonniers, instituée à l’imitation de l’ancien Caveau, où, chez le restaurateur Landel, se réunissaient Piron, Collé, Panard, Crébillon père et Crébillon fils, etc. Le nouveau Caveau a aussi compté des noms justement célèbres et a longtemps joui d’une réputation d’esprit et de gaieté ; mais les événements politiques ont mis un terme à ses réunions. Chaque mois cette société publiait un cahier de chansons et un volume à la fin de chaque année. L’auteur fut reçu membre de cette société à la fin de 1813 ; il n’avait pas sollicité cet honneur, mais il ne put qu’en être flatté. Il y fit d’agréables connaissances qui le tirèrent de la retraite où il vivait. Il doit citer surtout Désaugiers, dont il a toujours admiré les productions et aimé la personne, malgré la faiblesse de caractère qu’on a pu reprocher à ce chansonnier. Il n’a cessé de le voir que lorsque le président du Caveau tomba dans les excès d’une opinion qui ne pouvait être celle de notre auteur. Béranger ne l’en a pas moins toujours regardé comme un excellent homme, victime et jouet de quelques intrigants qui faisaient tourner à leur profit son extrême bonté et son rare talent. (Note de Béranger.)


Note XI. — Au titre.

Cette chanson fut faite en 1814. Une portion du territoire