Our ne point abufêr delà difpofîtion où efl le Ledeur d’entendre le refte de Thifloire de la Roulette, nous quitterons M. Defcartes un moment pour en continuer la fuite en peu de mots jufqu’au têms de M. Pafcal le jeune. M. de Roberval à l’imitation de M, Defcartes & de M. de Fermât ièmbloit avoir laiile allbupirla queftion en France, àc M. de Beaugrand avoiten quelque fac^on confié fa fortune aux Italiens. Il n’en reçut point de nouvelles pendant le refte de fa vie qui ne fut que de dix-huit ou dix-neuf mois, i^ mourue ea^ On ne fçait pas l’ufage qu’en fît Galilée à qui M. de Beau^ ^’ grand l’avoir addrefîée ^ & fon grand âge joint à la perte de fa vue, nous donne lieu de croire qu’il mourut fans s’être beaucoup fbucié de remuer cette queftion. Il eut pour fixecefïeur dans la profeffion des Mathématiques le fleur Evangélifte Torricelli -. & tous Ces papiers étant venus entre fes mains, il y trouva entr’autres ces fblutions de la Roulette fous le nom de Cyclaide, écrites de la main de M. de Beaugrand. Torricelli crut qu’il en étoit l’Auteur, & : ayant appris qu’il étoit mort depuis quelques années, il jugea qu’il y avoit afîèz de têms écoulé pour faire que la mémoire en fut perdue. C’eft ce qui le fit fbnger à en profiter.
Il en prit occafion par la publication de divers ouvrages^ de Géométrie qu’il fit imprimer en un volume in quarto à Florence :
En i^42,f
Hift. Trocit ;
per BI. Pâfe.
pag. j.