Page:Becquerel - Le Principe de relativité et la théorie de la gravitation, 1922.djvu/191

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
171
chapitre XIII. — notions de calcul tensoriel.

des coordonnées et qui disparaît en coordonnées galiléennes. Ainsi la composante (ou ) de la dérivée covariante doit être considérée comme représentant en chaque point le taux de la variation absolue, suivant la direction de la composante (ou ) du vecteur ; ou est le taux de la variation apparente ; enfin ou est le taux de la pseudo-variation.

Supposons qu’on déplace un vecteur suivant un certain contour ; dans un espace euclidien et en coordonnées galiléennes, la condition nécessaire et suffisante pour que le vecteur reste de même longueur et parallèle à lui-même pendant le déplacement est ou Cette condition étant la forme dégénérée de l’équation tensorielle (ou ), nous dirons que l’annulation de la dérivée covariante d’un quadrivecteur en tout point d’un contour exprime un déplacement « sans variation absolue » (Eddington) ou encore un « déplacement parallèle » (Weyl) le long de ce contour, bien qu’il ne puisse être, dans le cas général, question de « parallélisme » au sens de la géométrie euclidienne.

71. Quelques formules utiles.

1o Nous avons vu (13-13) que

ou suivant que ou que

on a donc

(46-13)

d’où l’on déduit

(47-13)

On a de même

(48-13)

2o Soient deux tenseurs associés. Multiplions par