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chapitre XIII. — notions de calcul tensoriel.
des coordonnées et qui disparaît en coordonnées galiléennes. Ainsi la composante
(ou ) de la dérivée covariante doit être considérée
comme représentant en chaque point le taux de la variation
absolue, suivant la direction de la composante (ou ) du vecteur ;
ou
est le taux de la variation apparente ; enfin
ou
est le taux de la pseudo-variation.
Supposons qu’on déplace un vecteur suivant un certain contour ;
dans un espace euclidien et en coordonnées galiléennes, la condition
nécessaire et suffisante pour que le vecteur reste de même
longueur et parallèle à lui-même pendant le déplacement est
ou
Cette condition étant la forme
dégénérée de l’équation tensorielle
(ou ), nous dirons
que l’annulation de la dérivée covariante d’un quadrivecteur en
tout point d’un contour exprime un déplacement « sans variation
absolue » (Eddington) ou encore un « déplacement parallèle »
(Weyl) le long de ce contour, bien qu’il ne puisse être, dans le cas
général, question de « parallélisme » au sens de la géométrie euclidienne.
1o Nous avons vu (13-13) que
ou
suivant que
ou que
on a donc
(46-13)
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d’où l’on déduit
(47-13)
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On a de même
(48-13)
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2o Soient deux tenseurs associés. Multiplions par