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deuxième partie. — la relativité généralisée.
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valeurs galiléennes (69-14) ; nous négligerons les quantités de l’ordre du carré des différences ; nous supposerons que les tendent vers les valeurs galiléennes à mesure qu’on s’éloigne de toute matière, c’est-à-dire qu’on adopte un système de référence galiléen à l’infini.

Les vitesses de la matière étant toujours, dans la réalité, très petites par rapport à les composantes d’espace du quadrivecteur du mouvement sont toujours très petites par rapport à la composante de temps cette dernière peut être prise égale à 1, aux quantités du second ordre près.

Les forces sont très petites, ce sont des grandeurs du premier ordre au moins.

Soient alors les équations d’une géodésique (15-14)

Nous pouvons nous contenter de considérer les termes pour lesquels et nous pouvons remplacer par les par les valeurs galiléennes. Nous obtenons ainsi

.

Lorsque le champ de gravitation est quasi statique, c’est-à-dire lorsqu’on n’envisage que le cas où la matière, source du champ de gravitation, n’est animée (dans le système de référence employé) que d’une vitesse très petite par rapport à la vitesse de la lumière, on peut négliger les dérivées des par rapport à vis-à-vis des dérivées par rapport aux coordonnées d’espace, et l’on obtient simplement

(70-14) .

Ce sont bien les équations de la trajectoire du point libre en Mécanique classique, à condition d’identifier, à une constante près, avec le potentiel du champ de gravitation. On a donc,