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deuxième partie. — la relativité généralisée.
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à l’infini, il devient

ce qui montre que les coordonnées employées deviennent galiléennes à l’infini.

L’interprétation physique des résultats qui précédent est donc la suivante. Si l’observateur considère que l’Univers est quasi euclidien, c’est-à-dire euclidien mais légèrement déformé par le voisinage de matière ; s’il prend, comme dans la Mécanique céleste habituelle, des coordonnées qu’il considère comme galiléennes, c’est-à-dire des coordonnées aussi voisines que possibles des coordonnées galiléennes et devenant galiléennes à l’infini ; s’il considère enfin des petites variations du champ de gravitation, produites par de la matière animée, dans le système de référence, de vitesses petites par rapport à la vitesse de la lumière, les déformations du champ de gravitation dans le vide obéissent très approximativement à l’équation

qui peut s’écrire

Au même degré d’approximation que l’équation de Poisson, c’est-à-dire que la loi de Newton, et même avec une approximation un peu plus grande représentée, dans le cas d’un champ statique, par l’équation (83-14) résultant de la généralisation de l’équation de Poisson[1], les perturbations gravifiques apparaissent à l’observateur comme se propageant avec la vitesse de la lumière.

  1. Avec l’approximation de la loi de Newton, il ne subsiste que de sorte que l’intervalle élémentaire s’écrit

    l’espace envisagé seul () est considéré comme euclidien.

    Nous établirons, au Chapitre suivant, que l’expression exacte de dans le champ d’une particule, est, en coordonnées polaires,

    remplaçant, dans les trois premiers termes, par et négligeant