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Page:Becquerel - Le Principe de relativité et la théorie de la gravitation, 1922.djvu/297

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chapitre XVII. — la courbure de l’espace et du temps.

et

si la matière contient des charges et des courants, ou enfin

(18-17)

La pression de Poincaré. — Aux points d’Univers où sont présentes des charges électriques, écrivons, d’après (14-15),

(19-17)

étant la charge totale (invariante) par unité de volume propre. Multipliant les deux membres de (13-17) par (multiplication intérieure) et remarquant que parce que est symétrique gauche, nous obtenons

(20-17)

La courbure totale est donc constante sur chaque ligne d’Univers d’une charge ; elle a d’ailleurs une valeur différente de la courbure dans le vide, car la loi macroscopique (17-17) donne dans la matière une courbure moyenne telle que

(21-17)

Ainsi, les lignes d’Univers des électrons constituent des sortes de rides sur lesquelles la courbure est modifiée. Einstein a suggéré l’idée que la courbure totale joue le rôle d’une pression négative : en dehors du corpuscule, la pression n’a pas la même valeur qu’à l’intérieur ; c’est la variation de courbure ou plus exactement le champ de force déterminé par cette variation qui empêche la dissipation de la charge de l’électron. La courbure (moyenne) à l’intérieur de l’électron est constante dans le temps.

On voit que, dans l’aspect microscopique, détermine la pression de Poincaré ; dans l’aspect macroscopique, représente la densité de la matière, étant alors une courbure moyenne.

Il convient de bien remarquer que la modification apportée à la