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chapitre XVII. — la courbure de l’espace et du temps.

augmente, enfin que la circonférence elle-même décroît et finit par se réduire à un point : le point antipode.

Les mathématiciens de ce monde comprendront que leur univers est courbe ; ils déduiront de leurs mesures d’arpentage que c’est une surface à courbure constante positive, finie bien qu’illimitée, limitant un « hypercercle » à trois dimensions dont ils pourront calculer le rayon.

Soient l’origine des coordonnées, prise en un point de la Fig. 18.
surface sphérique, le centre, l’angle l’angle azimutal du plan L’élément de longueur en un point est

étant le rayon de la sphère. L’élément de ligne d’Univers a pour expression

(27-17)

Ajoutant une dimension d’espace, nous avons l’Univers à courbure constante d’Einstein, la formule (25-17) étant l’extension de (27-17) avec une dimension supplémentaire mesurée par

Faisant dans la formule (25-17), nous obtenons l’expression de l’élément de longueur dans l’espace

(28-17)

L’espace à courbure constante positive a deux formes possibles : l’espace sphérique de Riemann et l’espace elliptique de