D’où l’on tire
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On pourrait aussi démontrer que l’équation du rayon lumineux est
c’est-à-dire que, pour l’observateur, la lumière se propage en ligne droite[1], mais avec une vitesse apparente d’autant plus grande que l’onde lumineuse est plus éloignée.
Les points de la région se projettent à l’infini ; par contre, les points tels que situés près du point antipode se projettent en près de l’observateur[2]. Les astres en réalité les plus éloignés pourraient donner l’illusion d’astres rapprochés ; ils nous apparaîtraient à l’antipode de la position qu’ils occupaient, il y a des billions ou des trillions d’années peut-être,
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9b/Becquerel_-_Le_Principe_de_relativit%C3%A9_et_la_th%C3%A9orie_de_la_gravitation%2C_1922_%28page_310_crop%29.jpg/240px-Becquerel_-_Le_Principe_de_relativit%C3%A9_et_la_th%C3%A9orie_de_la_gravitation%2C_1922_%28page_310_crop%29.jpg)
lorsque la lumière en est partie. Mais nous avons dit que la lumière est probablement absorbée dans un si long parcours, et nous pouvons répéter ici les objections faites à l’hypothèse des anti-étoiles.
- ↑ Rappelons encore que nous supposons la matière uniformément répartie et que nous n’envisageons que l’aspect d’ensemble de l’Univers, en négligeant les perturbations locales.
- ↑ Ceci n’est exact que pour l’espace sphérique dont la projection couvre deux fois l’espace euclidien. La projection de l’espace elliptique ne couvre qu’une fois l’espace tangent.