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deuxième partie. — la relativité généralisée.

tenseur absolu, car nous n’avons eu à faire intervenir aucun système de jauges.

Ce tenseur est la généralisation du tenseur de Riemann-Christoffel, les symboles de Christoffel étant remplacés par les

Contractons nous obtenons la généralisation du tenseur

(14-18)

Ces deux tenseurs absolus et traduisent les propriétés intrinsèques du continuum. On n’en voit pas d’autres qui jouissent des mêmes propriétés.

Pour introduire les il nous faut adopter un système de jauges quelconque, mais défini. Nous définissons la longueur d’un déplacement par

(15-18)

est un invariant à l’égard du système de coordonnées ; est un tenseur symétrique.

Un système de coordonnées étant adopté, les sont des nombres purs, mais dépend, par les du système de jauges. La longueur n’est donc pas un invariant absolu ; c’est une convention purement géométrique et non une notion physique. Imprimons à un déplacement parallèle le long de nous avons

(16-18)
  [d’après (10-18)]

ou, en écrivant

(17-18)

Puisque est un invariant (à l’égard du système de coordonnées), la quantité entre parenthèses est un tenseur ; désignons celui-ci par (symétrique en et )