Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/135

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REPONSE
DE
TIMANDRE
À LA JEUNE IRIS.

Lettre dix-neuſviéme.

Si vous aviez vou le chagrin où voſtre derniere Lettre m’a mis, vous auriez ſans doute regret de me d’avoir écrire. Je ne ſçais ſi j’auray la force d’y répondre, j’y vois tant d’ingratitude & tant d’indifference, qu’elle devroit rapeller la mienne. Hé quoy ! depuis trois mois d’attachement par la tendreſſe la plus paſſionnée. Voila tout le progrez que j’ay fait dans votre cœur ? Vous me regalez d’une