Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/60

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jour à la choſe. En verité, mon Maître, vous ne m’aprenez rien. Je vous aborday hier d’un air ſi tranquille, que je ne ſceus m’empêcher d’en avoir un peu de dépit ; c’eſt voſtre faute, & non pas la mienne ; & vous me permertrez, s’il vous plaiſt, pour me vanger des Vers que vous avez faits ſur ma rougeur de rimer tant ſoit peu contre vous.


VERS IRREGULIERS
contre Timandre.

Si je veux bien faire l’experience
De ce trouble du cœur qu’en dit eſtre ſi doux ;
Pourquoy reſſens-je encore toute mon indolence
Cela n’est pas ſort glorieux pour vous ?
J’ay fait de grands efforts afin de faire naiſtre