Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/61

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Ce deſordre charmant que je ne puis avoir ;
Si je n'ay pas encor l'honneur de le connoistie.
L'Eſcoliere pourtant a bien ſait ſon devoir;
Si ſon cœur n'apprend rien, il faut s'en prendre au Maître,
ſe ſuis dans la belle ſaiſon,
Mon cœur eſt bonneſte & docile;
Si dans peu' je ne ſuis habile
De bonne ſoy vous m'en ſerez raiſon.
Pourquoy parliez-vous mal de mon indiference?
Vous avez Jaen m'en rebuter
Si vous ne pouviez me l'oſter
Il ſalloit la laiſſer du moins en patience.
De plus, vous m'avez peint avantageuſement
Je ne ſçay quoy que vous nommez tendreſſe,
Cette idée à mon cœur ſe preſente ſans ceſſe
Avecque tout Jon agrément;