Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/76

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LA JEUNE IRIS
À L’AMOUR.

Ie prens la liberté de vous écrire, Amour
Bien que mon cœur n’ait pas l’honneur de vous connoiſtre ;
Vou ſçavez qui je ſuis, s’il vous ſouvient qu’un jour
Vous priſtes ſoin de me choiſir un Maistre,
Qui grace à vos bontez m’a depuis fait ſa Cour.
C’eſt pourquoy, cher amour, en amy je vous traite ;
Car en eſſet ſi vous me connoiſſez
C’eſt connoiſſance à motié faite,