Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/94

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Oüy, que ce cœur du mien prenne congé,
Le mien aſſeurément vous demeure obligé,
Et vous eſt redevable autant qu’on le peut eſtre,
Si de vos perits ſoins il ſe trouve endetté,
Peut-eſtre avec le temps il euſt payé Son Maître,
Sans attendre ce temps ſon Maitre l’a quitté.

Mais pour revenir à ma rigueur, dont je m’écarte inſenſiblement, s’il eſt vray que mon idée vous tourmente ſi fort, je veux bien vous donner les moyens de l’exorciſer ; redites bien cinq ou ſix ſois toutes les duretez que vous trouverez dans cette Lettre, elles ſeront d’un merveilleux preſervatif contre toutes les idées les plus charmantes. Adieu, ayez autant de ſoin : de ma tranquilité, quand l’occa-