Page:Bernard-Pradon - Le Commerce galant.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

TIMANDRE
A
LA JEUNE IRIS.

Lettre douzième.

Aprés la lecture de vôtre Lettre, je ſuis parti au meſme inſtant de…… pour vous en porter moy meſme la réponſe. J’ay oublié toutes mes affaires, pour ſonger à celles de mon cœur, en eſt-il de plus grandes dans la vie ? Je n’ay pû ſoutenir ſans frayeur la cruelle menace que vous me faites, de rompre noſtre commerce. En verité, charmante……… avez-vous bien fait reflexion ſur la peſanteur de ces paroles terri-