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falsifications du thé

constitué par de petites cellules, régulièrement carrées, entourées d’une cuticule épaisse.

Il est très remarquable en ce qu’il est garni de poils en rosette, fortement applatis et tout à fait caractéristiques (fig. 21).

Les cellules en palissade, petites, très régulières, sont sur trois rangs ; le tissu lacuneux est formé de cellules rondes ou fortement déprimées, laissant entre elles de nombreux méats, mais (autre caractère absolument typique), il est parsemé de cellules rameuses, à paroi épaisse, disséminées sans ordre, et se retrouvant même, en assez grand nombre, dans les rangées de cellules en palissade : il y a absence complète de cellules à cristaux. L’épiderme inférieur est identique à l’épiderme supérieur, et se compose des mêmes éléments. Ces deux caractères (présence de poils en rosette, présence de cellules rameuses) sont bien tranchés et rendent difficile le mélange des feuilles d’olivier, avec celles des feuilles de thé.

Les feuilles de l’orme, du peuplier, du pommelier, sont rarement mélangées, dans un but de falsification ; nous croyons inutile d’en donner ici une coupe microscopique.

Toutefois, si cette fraude se commettait, on pourrait facilement la déceler, pour les feuilles de l’orme, par ses poils, les uns glanduleux, courts et pluricel-