Page:Carey - Principes de la science sociale, Tome 1.djvu/581

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
§ 
2. — Les faits réels sont précisément le contraire de ceux que suppose M. Ricardo. Progrès de la dépopulation en Asie, en Afrique et dans plusieurs parties de l’Europe 
 158
§ 
3. — Épuisement du sol et progrès de la dépopulation aux États-Unis. A chaque pas fait dans cette direction, l’homme perd de sa valeur et la nature acquiert de la puissance à ses dépens 
 161
DE LA VALEUR.
§ 
1. — Origine de l’idée de valeur. Mesure de la valeur. Elle est limitée par le prix de reproduction 
 164
§ 
2. — L’idée de comparaison se lie d’une façon indissoluble à celle de valeur. Les denrées et les choses diminuent de valeur, à mesure que la puissance d’association et la combinaison des efforts actifs deviennent de plus en plus complètes 
 169
§ 
3. — L’homme augmente en valeur à mesure que celle des denrées diminue 
 174
§ 
4. — La diminution, dans les proportions des charges dont est grevé l’usage des denrées et des choses, est une conséquence nécessaire de la diminution dans le prix de reproduction. Définition de la valeur 
 175
§ 
5. — Quelles sont les choses auxquelles nous attachons l’idée de valeur ? Pourquoi y attache-t-on de la valeur ? Quel est leur degré de valeur ? 
 178
§ 
6. — Inconséquences d’Adam Smith et d’autres économistes relativement à la cause de la valeur. Il n’existe qu’une seule cause pour la valeur de la terre, de toutes ses parties et de tous ses produits. Les phénomènes relatifs à la valeur de la terre se manifestent en Angleterre, aux États-Unis et dans d’autres pays 
 181
§ 
7. — Loi de distribution. Son application universelle 
 190
§ 
8. — Toutes les valeurs ne sont simplement que la mesure de la résistance opposée par la nature à la possession des choses que nous désirons 
 194
§ 
9. — Toute matière est susceptible de devenir utile à l’homme. Pour qu’elle le devienne, il faut que l’homme puisse la diriger. L’utilité est la mesure du pouvoir de l’homme sur la nature. La valeur est celle du pouvoir de la nature sur l’homme 
 198
DE LA RICHESSE.
§ 
1. — En quoi consiste la Richesse ? Les denrées, ou les choses, ne sont pas la richesse pour ceux qui ne possèdent pas la science de s’en servir. Les premiers pas vers l’acquisition de la richesse sont toujours les plus coûteux et les moins productifs. Définition de la richesse 
 204
§ 
2. — La combinaison des efforts actifs est indispensable aux développements de la richesse. Moins les instruments d’échange sont nécessaires, plus est considérable, la puissance d’accumulation. La richesse s’accroît avec la diminution dans la valeur des denrées, ou des choses nécessaires aux besoins et aux desseins de l’homme 
 211