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Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/112

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triomphe de leur mort. Tu vois maintenant que toujours et d’où qu’ils viennent, tous les péchés sont dirigés contre le prochain, ou se commettent à l’égard du prochain. En dehors de là, il n’y aurait jamais aucun péché, ni secret, ni public. Il y a péché secret, quand on n’assiste pas le prochain comme on le doit : le péché est public, quand il engendre les vices, dont je t’ai parlé. Il est donc bien vrai que toute offense qui m’est faite ne peut m’atteindre sans atteindre le prochain.