Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, I.djvu/426

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quelques aliments. L’âme, elle aussi, attend que se produise dans son libre arbitre l’amour de la vertu qui est sa nourriture, et dès qu’il se présente elle est avide de manger. L’âme, en effet, sous l’empire de cette première crainte, en arrive à purifier sa volonté du péché, et elle en reçoit le fruit. Ce sont les secondes larmes, où l’âme, par affection