Page:Catherine de Sienne - Le Dialogue, Hurtaud, 1913, II.djvu/145

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soins qu’ils devaient à cette Épouse, ils les ont reportés sur eux-mêmes ils n’ont de zèle que pour la dépouiller. Ce sont les âmes dont ils devraient être avides, et ils n’ont d’ambition que pour les prélatures et les gros revenus. Par leur mauvaise vie, ils ont provoqué le mépris des séculiers et leur désobéissance envers l’Église. Ce mépris et cette désobéissance ne laissent pas, néanmoins, d’être coupables, et la faute des séculiers n’est pas excusée par celle des ministres.