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CHIMIE

tiller les substances dont la partie spiritueuse s’élève à une chaleur inférieure à celle de l’eau bouillante. Il parle aussi du bain de vapeur ou de rosée.

Jean-Rodolphe Glauber, dans Son traité, intitulé : Descriptio artis distillatoriæ novœ, imprimé à Amsterdam en 1658, chez Jean Jansson, nous fait connaître des appareils dans lesquels on trouve le germe de plusieurs procédés qui ont été perfectionnés de nos jours. L’un consiste à transmettre les vapeurs qui s’échappent par la distillation, dans un vase entouré d’eau froide ; de ce premier vase, il fait passer celles qui ne sont pas condensées dans un second communiquant au premier par un tube recourbé ; de ce second, il fait passer à un troisième, et ainsi de suite jusqu’à ce que la condensation soit parfaite. On voit clairement qu’à l’aide de cet appareil qu’on peut appliquer à la distillation, on obtient divers degrés de spirituosité, selon que la condensation se fait dans le premier, le second ou le troisième de ces vases plongés dans l’eau froide.

Dans, un second appareil, Glauber place une