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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/378

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heureux que ce prince. La Pythie répondit : Aglaüs de Psophis. » (Voyage d’Anacharsis, Arcadie.) On voit que je n’ai point suivi ce récit. J’ai disposé à mon gré de la tombe de Psophis : c’étoit celle d’un homme heureux et sage ; elle m’a paru bien placée à l’entrée de l’héritage de Lasthénès.


13e. — page 30.

La robe dont cet homme étoit vêtu ne différoit de celle des philosophes grecs que parce qu’elle étoit d’une étoffe blanche assez commune.

Il est inutile d’étaler ici une vaine érudition et de citer les Pères et les écrivains de l’Histoire ecclésiastique, Eusèbe, Socrate, Zonare, etc. : une autorité aussi fidèle qu’agréable nous suffira pour les mœurs des chrétiens ; c’est celle de Fleury :

« Les chrétiens rejetoient les habits de couleur trop éclatante, mais saint Clément d’Alexandrie recommandoit le blanc, comme symbole de pureté.

.............................


Tout l’extérieur des chrétiens étoit sévère et négligé, au moins simple et sérieux. Quelques-uns quittoient l’habit ordinaire pour prendre celui des philosophes, comme Tertullien et saint Héraclas, disciples d’Origène. » (Fleury, Mœurs des Chrétiens.)


14e. — page 31.

Mercure ne vint pas plus heureusement à la rencontre de Priam.

(Voyez l’Iliade, liv. xxiv.)


15e. — page 31.

Ce palais appartient à Hiéroclès.

Ceci n’est point une phrase jetée au hasard. J’ai tâché, autant que je l’ai pu, de ne faire entrer dans ma composition rien d’inutile. Ce palais deviendra le théâtre d’une des scènes de l’action.


16e. — page 31.

En arrivant au milieu des moissonneurs, l’inconnu s’écria : « Le Seigneur soit avec vous ! »

« Et ecce, ipse veniebat de Bethlehem, dixitque messoribus : Dominus vobiscum. Qui responderunt ei : Benedicat tibi Dominus. » (Ruth, cap. ii, v. 4.)