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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/407

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34e. — page 60.

Les grands bœufs du Clytumne traînoient au Forum l’antique chariot du Volsque.

On dit que ce Volsque avoit sans doute acheté ces bœufs du Clytumne à la foire. Je le veux bien, et cela est très-possible.


35e. — page 60.

J’ai vu la carte de la Ville éternelle tracée sur des rochers de marbre au Capitole.

Elle y est encore. Après avoir vu la ville entière, on sera peut-être bien aise d’en voir les ruines. On en trouvera la peinture dans ma lettre à M. de Fontanes. (Voyez le tome  III, page 643.)


36e. — page 60.

Le rhéteur Eumène.

Un des savants hommes de cette époque. Il étoit d’Autun, quoiqu’il fût Grec d’origine. Il rétablit les écoles des Gaules. Il nous reste de lui un panégyrique prononcé devant Constantin. (Voyez Panégyr. veter.) Dans les premières éditions, je faisois étudier Eumène sous un disciple de Quintilien, ce qui ne se pouvoit pas dans l’ordre des temps. J’ai mis : « Sous le fils d’un disciple, » ce qui rentre dans la vraie chronologie.


37e. — page 61.

Augustin, Jérôme et le prince Constantin.

J’ai déjà prévenu le lecteur, dans la préface, de l’anachronisme touchant saint Augustin et saint Jérôme. Au reste, tous les caractères qui sont peints ici, saint Jérôme, saint Augustin, Constantin, Dioclétien et Galérius, sont conformes à la vérité historique.


38e. — page 61.

Heureux s’il ne se laisse pas emporter à ces éclats de colère.

Allusion au meurtre de sa femme et de son fils.