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Page:Chateaubriand - Œuvres complètes, éd. Garnier, 1861, tome 4.djvu/408

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39e. — page 62.

Cette conformité de position, encore plus que celle de l’âge, décida du penchant du jeune prince en ma faveur.

Commencement de l’amitié d’Eudore et de Constantin, qui doit avoir une influence si grande sur l’action de l’ouvrage et sur les destinées de mon héros.


40e. — page 63.

Le surnom d’Armentarius.

Gardeur de troupeaux.


41e. — page 63.

Une fureur aveugle contre les chrétiens.

Toute la page qui suit est une préparation de l’action. Cause de la haine de Galérius contre les chrétiens ; projet d’usurper l’empire, etc. On voit donc que le récit tient évidemment à l’action.


42e. — page 64.

Dorothée, premier officier de son palais, etc.

Ce personnage est historique ; il étoit chrétien, et il subit le martyre avec plusieurs autres officiers du palais.


43e. — page 64.

Ceux-ci s’occupent sérieusement d’une ville à bâtir, etc. ; jusqu’à l’alinéa.

Toutes les folies rassemblées ici ne sont point prêtées gratuitement aux faux sages. Ce fut Plotin, d’ailleurs très-honnête homme, qui voulut faire bâtir une ville par l’empereur Gallien, ce fut Porphyre qui chercha les secrets de la nature dans les mystères de l’Égypte. Les sectes qui voyoient tout dans la pensée ou dans la matière étoient les Platoniciens et les Épicuriens ; ceux qui prêchoient la république dans le sein de la monarchie allèrent jusqu’à attaquer Trajan, qui fut obligé de les chasser de Rome ; ceux qui, à l’imitation des fidèles, vouloient enseigner la morale au peuple, se signalèrent surtout pendant le règne de Julien. « Tout étoit plein de philosophes, dit Fleury (Mœurs des chrétiens), qui faisoient aussi profession de pratiquer la vertu et de l’enseigner. Il y en eut même plusieurs dans ces premiers siècles de