LIVRE DOUZIÈME.
L’action recommence dans ce livre au moment ou le lecteur l’a laissée à la fin du livre de l’Enfer : l’amour dans Hiéroclès, l’ambition dans Galérius, la superstition dans Dioclétien, sont réveillés à la fois par les esprits des ténèbres ; et ces esprits conjurés, ignorent qu’il ne font qu’obéir aux décrets de l’Éternel et concourir au triomphe de la foi.
La mère de Galérius, etc.
(Voyez pour tout ceci le 1er livre du récit, ou le ive de l’ouvrage. Voyez aussi les notes de ce même livre.)
Enivré de ses victoires sur les Parthes, etc.
(Voyez livre v et la note 25e du même livre.)
Votre épouse séduite.
(Voyez livre v, à l’aventure des catacombes.)
Voilà les trésors de l’Église, etc.
J’attribue à Marcellin la touchante histoire de saint Laurent. Celui-ci, sommé par le gouverneur de Rome de livrer les trésors de l’Église, rassembla tous les malheureux de cette grande ville, les aveugles, les boiteux, les mendiants : « Tous, dit Prudence, étoient connus de Laurent, et ils le connoissoient tous. » Tel fut le trésor qu’il présenta au persécuteur des fidèles. (Voyez Prud., in Coron., et Act. Mart.)
Dans la vaste enceinte, etc.
Καλῇ ὑπὸ πλατανίστῳ ὅθεν ῥέεν ἀγλαὸν ὕδωρ·
Ἔνθ’ ἐφάνη μέγα σῆμα· δράκων ἐπὶ νῶτα δαφοινὸς,
Σμερδαλέος, τόν ῥ’ αὐτὸς Ὀλύμπιος ἧκε φόωςδε,
Βωμοῦ ὑπαΐξας πρός ῥα πλατάνιστον ὄρουσεν.