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Découv. de la Maison

bizarre Maiſon de Campagne d’un riche Miſantrope qui avoit nom Vatia, qui voulût y être logé dans deux ſortes d’Antres dont l’un jouiſſoit toujours du ſoleil du quel l’autre étoit continuellement privé[1]. Le vrai Théatre de Baïes fut élevé ſur des ſubſtructions immenses dans la partie que j’ai dit conſerver les marques de la grande rue qui y dût être jadis ; & que nous devons reconnoitre pour celle des rivages d’Hercule que nous venons de voir dans Properce, tant à ſa qualité de rivages c’eſt-à-dire de ruë ſur la Mer, qu’à la mention de ſa partie basse, qui en ſuppose une haute, celle-là aïant été vers le Temple d’Hercule qui étoit au milieu de la Ville, & celle-ci vers les Thermes qui en occupoient la pointe à gauche. C’eſt là dans un coude qu’y fait la Montagne, qu’on apperçoit les gradins encore bien reconnoiſſables qui caractériſent le Théatre. Un ſecond ouvrage du même genre, je veux dire un Amphitéatre, eſt prouvé par l’Hiſtoire de la mort d’Agrippine.

  1. Speluncæ duæ magni operis laxo atrio pares manufactæ quarum altera ſolem non recipit, altera uſque in occidentem, tenet. Senec. ep. 54.