fait, en ſuivant non ſans des grandes difficultés la Voïe antique dont on trouve des veſtiges ſous Caſtel lorſqu’on ſe rend à l’emiſſaire. J’ai trouvé qu’elle partoit du milieu du Chateau antique, d’où elle ſortoit par une grande porte qui ſubſiſte encore : & que tant la Voïe par conſéquent, que la terme où elle conduiſoit étoient l’ouvrage du Luxe de celui à qu’il appartint, ce qui explique merveilleuſement ce que nous avons entendu dire à Cicéron de la profanation du Lac qu’il prétendoit avoir été faite. Les deux premièrs caractères ne ſauroient donc convenir plus parfaitement au lieu dont nous parlons : on doit remarquer même qu’ils ne convienent pas ſeulement à ce lieu, mais qu’ils ne convienent qu’à lui, l’iſthme que j’ai dit entre la Voïe & le Lac néceſſaire pour les former, ne ſe trouvant que là. Il n’eſt pas beſoin même de remarquer le justeſſe du troiſième : quiconque ſait que l’Albanum de Pompée fut ſitué dans l’endroit où eſt Albano, formé delui, ne peut ignorer, qu’un Chateau placé dans l’endroit occupé par les ruines de la Villa-Barberini n’en fut ſéparé pour ainſi dire que par la Voïe. Le Chateau