Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/120

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d’Albanum que de l’apliquer à ce Chateau de Tibère, rien n’empêche de dire qu’il eut dans le voiſinage un ſecond Palais de Campagne ; dans ce dernier cas on pourroit ajouter que ce fut celui où l’on voit les Empereurs ſes ſucceſſeurs, & par conſéquent celui de Domitien même.


XLV. Situation de ce dernier.

J’ai de’ja parlé de cet Albanum célébre, mais ce n’a été que pour lui faire ceder à celui de Clodius la place qu’on lui avoit faite uſurper ſur lui. J’y dois revenir ici pour l’établir dans celle, qui dut véritablement lui appartenir. Le caractère de l’Albanum de Domitien, qui conſiſte dans ſa proximité du lieu de l’ancienne Albe exprimée par le Vers de Juvénal a produit deux opinions fort remarquables. La première eſt celle d’Holſténius qui en place l’ancienne Albe ſur le bord du Lac opposé au Mont au lieu occupé par la Villa-Barberini, & par Castel-Gandolphe[1]. Le préjugé le plus enraciné que l’Albanum de Domitien eut cette poſition d’un

  1. Complectebatur hæc Villa (Domitiani) totum illud dorſum in quo olim Alba-Longa fuit. Holſten. in pag. 913. Cluv. in iſthmo collis ubi nunc Caſtelli-Gandolfi quo loco Regiam Albanorum fuiſſe colligo. Ibid. in pag. 907.