Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/122

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Mont[1]. Expoſer la première de ces opinions de la manière que je l’ai fait ç’a été la réfuter ſuffiſament. Elle n’eſt bonne en effet qu’à prouver les écarts dont ſont capables les Savans même quand ils perdent de vue la pratique ſage du doute méthodique de Deſcartes. Pour ce qui eſt de la ſeconde , pour s’en former une idée, il ſuffit de réfléchir, que ſon auteur la fonde sur les témoignages réunis de Juſte-Lipſe & de Kircher ; celui-ci ſelon lui aïant obſervé & reconnu au lieu marqué toutes les ruines de l’Albanum en queſtion & notamment l’Amphiteatre, & celui-la ayant annoncé la même choſe long-tems avant Kircher, & que ces auteurs diſent tout le contraire de ce qu’il leur prête. Kircher bien loin de détailler les ruines d’Albano dit qu’il ne veut pas ſe perdre dans cette confuſion, ne reconnoiſſant de clair que l’Amphiteatre qui eſt entre Caſtel & Albanum & que les Gens

  1. Supra Lacum Albanum, ſub Monte Albano & in ejus fere uſque Cacumen extenſa Amphiteatri Veſtigia & Lipſius & poſt illum Kircherius noſter derexiſſe memorarunt. Roch. Vulpius. Lat. Vet. lib. XII. c. 6.