Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

eſt une raiſon pareille par là elle n’en dut pas moins être abandonnée I. parcequ’elle dut céder à la raiſon beaucoup plus preſſante expoſée plus haut, qui eſt l’incompatibilité de la ſituation qu’elle montreroit avec les caractères connus du vrai Albanum de Domitien. II. Parceque cette raiſon bien aprofondie, il ſe trouve qu’au fonds il s’en faut bien qu’elle ſoit du poids qu’elle paroit. Le lieu que j’indique en effet auroit tous les vestiges dont nous avons beſoin, quand on n’y verroit que l'Amphitéatre qui eſt une ruine qui en vaut mille dans notre objet, puiſque il fut la partie la plus certaine de l’Albanum que nous examinons ; qu’importe par exemple qu’il ne reſte preſque aucune trace de l’ancienne Amiterne ainſi que nous le verrons : le ſeul Amphitéatre de cette ancienne ville qu’on voit ſur les bords de l’Aterne, en empeche-t-il moins qu’on ne puiſſe former aucun doute ſur ſa poſition ? L’Amphiteatre d’Albano fut-il également l’unique ruine dans le lieu où l’on le voit, il n’y aſſureroit pas moins la ſituation que nous cherchons ; mais il s’en faut bien qu’il n’en ſoit ainſi. Les grands pans de muraille antique,