Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/129

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ſortee qu’on n’en pourra plus déſormais reconnoitre le plan, ainſi que j’ai dit qu’on le faiſoit facilement par le paſſé.


XLVII. Albanum des Antonins le même que celui de Domitien.

Ce n’eſt pas ſans motif que dans la notice des poſſeſſeurs des Campagnes d’Albe j’ai joint à Domitien les Antonins. Les preuves que nous avons de l’Albanum de ceux-ci ſont deux Lettres l’une de Marc-Aurele à Fauſtine par la quelle il lui marque ſa retraite dans ſon Albanum pour y prendre loin de toute crainte les reſolutions que les tems exigeoient, & l’autre de Fauſtine à Marc-Aurele, que ſuivant ſon ordre elle ne manqueroit pas de l’y aller joindre[1]. Des pareilles notices relatives aux craintes données par Avidius Caſſius, nous repréſentant cet Albanum juſtement ſous les traits dont nous avons vu Dion peindre celui de Domitien, qui en parle ainſi qu’on peut ſe le rapeller comme d’une Fortereſſe, ou il ſe refugioit dans les fraïeurs que lui inſpiroit ſon Père, il eſt naturel d’en conclure, qu’il n’en fut pas en effet différent ; qu’un nouveau caractère de l’Al-

  1. Veni in Al banum ut tractcmus omuia Diis Vo-Jentibus, nihil tiraentes. Wmïe*t. Géîlie, in Ayiiie Cajfi» Ipsa in Albanum cras ut jubés, mox Veniam. Ikii.