générale que la Maiſon de Pompée avoit déja quelque Sepulchre à ſon Albanum, un ſecond rapporté par le même Auteur Niſi forte his amiſſis, arma Pompeïum abjecturum putas navigabis cum erit tempus maximis Claſſibus & ad Italiam accedet. Voïez tout le texte. Ad Att. lib. X. ep. 7.nous donne la lumière préciſe, que ce fut là où Pompée même fut enſéveli. Ce grand Homme vaincu dans les plaines de Pharſale s’enfuît en Égipte non ſans les projets dont il avoit fait part à Cicéron de reparer par l’avantage de la Mer, les diſgrâces de Terre ; mais il n’y avoit pas encore mis pied-à-terre, que ſes jours & ſes deſſeins furent également renverſés, par la lâcheté d’un Roi qui lui étoit redevable de ſon Thrône. Son Corps ne pût être brûlé que ſur un bûcher formé de quelques vieux débris, mais ce dernier devoir ne fut pas ſans ſon honneur, puis qu’il lui fut rendu Plutar. Ibid.par un vieux vétéran qui ſe trouva là par hazard avec le témoignage qu’il avoit été le plus grand homme de la République. C’eſt donc en Égipte que Pompée mourut ; mais ce n’eſt pas en Égipte que ſes Cendres reſtèrent. Plutarque dit poſitivement que Cornelie ſa derniere Épouſe aïant trouvé le moïen de les avoir ſans doute par le moïen du fidèle Soldat, elle leur éleva un Sépulchre à ſon