Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/185

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qui nous découvre la raiſon pour quoi Horace ſoit dans son Hymne de Diane, ſoit dans le chant séculaire parle de cette Diane préférablement à celle d’Aricie même qui étoit ſi célébre[1].

Je ne dois pas manquer d’obſerver que c’eſt ce Temple intéréſſant qui donna ſans doute le nom d’Artémiſe au Mont ſur la tête du quel il ſe trouve, parcequ’on ſait qu’Artémis n’eſt que le nom Grec de Diane, & qu’elle le porta là dans l’origine peut-être parcequ’elle remontoit aux Pelaſges qui avoient habité ces lieux, ou parcequ’on qu’ on le lui donna pour empêcher de la confondre avec celle du Lac d’Aricie qui n’étoit qu’à un pas.

J’ai fait part de ce point d’Antiquité ſans dire ſelon mon ordinaire ce qui en avoit été crû & dit juſqu'ici, parceque des ruines d’un prétendu Bourg d’Ariano ſur la cime que j’ai décrit, nommées par Cluvier & par Holſténius ainſi que par Kircher & par Volpi qui les ont ſuivis, ne méritent pas ſeulement qu’on en faſſe mention.

La situation d’Algide fixée bien préciſé-

  1. Quæcumque Aventinum tenet Algidumque.

    Hor. Od. Sec.