Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/235

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leur place que des Pavillons des Bains, que des Viviers, des ménageries, & des Vollières de curioſité. Les Bains étoient la partie la plus recherchée. Ces immenſes Vaſes de Granite dont on a fait les FonLabrum, ſi in baluco non eſt fac ut ſit. Cicer. à ſa femme. Ad Fan. lib. XIV. ep. 20.taines de la Place Farnèſe, ainſi que ceux qui ſont encore ſans emploi à la Villa Medicis à Rome, étoient ce qu’on en appelloit les Labres ; & on infère de Sidonius[1] que le Groteſque & le libre ſe partageoient les ſculptures, & les peintures dont on les rempliſſoit. On cherchoit à avoir des Parcs vaſtes non ſeulement pour ces pièces d’eau, de la grandeur des quelles on peut juger par le nom de Nils, & d’Eurippes qu’on leur donnoit, mais ſur tout pour les Geſtations qui étoient des ſortes d’avenues ainſi nommées de l’uſage l’on étoit de s’y faire porter : on vouloit qu’elles euſſent pluſieurs Milles de long, ou du moins de tour. Les Xiſtes repondoient à nos boſquets. Les diverſes Collines dont le Texte nous aprend tres-bien que la grande Colline Tuſcu-

  1. Turpis proſtat Historia, quæ ſicut ornat artem devenuſtat Artificem, ridiculi veſtitu & vultu Hiſtriones, lubrici tortuoſique nexibus Palæſtritæ &c. Sidon. lib. II. ep. 2.