Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/321

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pre des plus conſidérables, mais par l’enſemble de tant de Batimens dont il fut le principal, & qui se rapportèrent à lui, il ne put qu’en avoir une d’effet pour m’exprimer ainſi, des plus frappantes.


CVIII. Beauté du Temple de la Fortune.

Cette Grandeur n’étoit que le premier caractère de la beauté nommée par Cicéron. Le ſecond conſiſtoit dans ſa richeſſse. Celle-ci provenoit tant des ornemens rares dont on chercha à couvrir dans les ſiécles du luxe, la ſimplicité qui étoit une ſuite de l’Antiquité, que des offrandes dont le bon mot de Carnéade ſuppoſe ſurtout qu’on cherchoit à mériter ou à reconnoitre la faveur de la Fortune.


CIX. Expoſition nouvelle du Moſaïque de Paleſtrine.

On peut juger des premiers par le Moſaïque dont j’ai déja parlé dans un autre objet. Ce morceau admiré des Maîtres pour ſa beauté, en impoſe à tous les yeux par ſon brillant. Il en a été fait beaucoup d’explications. Celle de Kircher qui n’y trouve qu’une froide allégorie ne mérite pas même qu’on en parle. C’eſt le grand Card. de Polignac, qui fit celle publiée ſans nom d’auteur qui y montre Alexandre au Temple de Jupiter Hammon[1] ;

  1. C’est de Mgr. Cecconi que je tiens cette Anecdote