Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/349

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Monts dans le lieu apelé S. Jean in Camporazio[1].

Les Écrivains qui le ſuivirent ſe ſont bien gardés de laiſſer tomber à terre ces courtes paroles. Elles n’ont pas été adoptées ſeulement par la foule, mais le docte Évêque de Vaiſon qui les avoit sagement omiſes dans le corps de son Ouvrage, en chargea son Appendix ; & l’Ancien Évêque de Montalto leur a donné dans ſon Hiſtoire de Paleſtrine ſa Patrie une place, dont il m’a dit à la vérité qu’il les priveroit dans une ſeconde édition, d’après les discours que nous avons eus ensemble ſur ce ſujèt. Ces deux Auteurs en particulier se laiſſèrent frapper de l’aſſertion de Biondi à cauſe de l’apui qu’ils crurent trouver à ſa raiſon du nom de Camporazio, Voïez les premiers Part. p. 31. & le ſecond Préf. p. XV.dans les deux textes d’Horace deja rapportés, l’un qui compte Préneſte au rang de ſes principaux lieux de vacance, & l’autre qui inſtruit qu’il lût dans ce lieu en une occaſion tout Homère.

  1. Apud Præneſte, Montes peritiſſimè ſunt deſcripti, ſed minoræ non ponit Strabo loca… qui in illis Montibus ſitam Horatii Flacci Poetæ Villam omiſie ubi S. Joannis in Campo Horatii appellant. Fl. Biond. Ital. illuſt. Reg. III. Latina.