Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/373

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

grands obſtacles aux études Géographiques. Le Grec apris à l’égal du latin, les langues de l’Europe devenues familières, le mirent en état de puiſer dans toutes les ſources. Comme tout cela n’eſt encore cependant que la première clef de la Science dans laquelle il prétendoit ſe rendre excellent, il parut embraſſer avec la même étendue, ce qui doit être regardé comme la ſeconde, ſur-tout relativement à la Géographie antique, qui eſt l’obſervation des lieux. Mais c’eſt cet te étendue même qui l’empecha d’ entrer dans beaucoup des détails nécéſſaires, ce qui fit qu’il s’en faut bien que ſes défauts le bornent à ceux dont son Ami Holſténius pût faire un livre. Il n’eſt nulle part moins exact, que dans tout ce qu’il écrit de relatif à ſon opinion ſur la Mais. de Camp. d’Hor.

Il commence par rapporter & par réfuter le ſentiment de Biondi. « Biondi & ceux qui le suivirent, dit-il, prirent pour la Digence le ruiſſeau apelé Rio-del-Sole qui coule d’Orient en Occident entre la Farfa & le Galentin. Ils jugèrent en conſéquence que c’eſt Poggio-Mirteto qui fut la