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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/389

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ler ne ſe montre pas diſposé à croire deux Campagnes ; mais trois & quatre & encore plus ſi l’on veut. Tant s’en faut , dit-il, que je diſe qu’ Horace n’eut que ſa M. de C. de Tivoli, que dans mon livre ſur le Tuſculum j’ai reconu celle qu’il avoit près la Ville de ce nom. Si on m’objecte la M. de C. de Paleſtrine, ma réponſe ſera la même que la précédente ; qu’il n’y a aucune imprudence à la croire. j’en dirai autant des Campagnes de Baies, ſi cependant Horace en eut quelqu’une à Baies[1]. On me demandera peut être comment ce que je viens de rapporter de Volpi, s’accorde avec ce que j’en ai annoncé ailleurs que le caractère de l’unité ne lui avoit pas été inconnu. Je repondrai que ſelon ſa manière de vouloir ménager tout & faire un ouvrage dont tout le monde put être content, aprés

  1. Tantum abeſſe ut negemus Horatium alibi Villas habuiſſe quam Tibure ut Villam eum in Tuſculano monte poſſediſſe probabiliter exiſtimaverimus in noſtro de Tuſculanis commentario… quod ipsum reponam objicienti mihi Horatii Villam in Præneſtino quam ibidem habuiſſe Poetam non imprudentis eſt conjectare… quæ nos quoque lib. de Præneſtinis attigimujs… pariter de Baianis Viilis ſi tamen Horatius ullam habuit in Baiano. R. Vulpius Vet. lat. lib. XVIII. cap. 7.