Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/392

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lecteur s’offenſera peut-être que j’abuſe de ſa patience en lui rapportant des pareils raiſonnemens : mais j’ai à lui répondre que c’eſt un auteur eſtimé qui les fait, & qu’il ne doit pas l’ignorer. Tout ce dont ils diſpenſent c’eſt du ſoin de les réfuter.

D’après ce qui a été dit également contre l’opinion de Cluvier, on n’eſt plus obligé d’insſiſter ſur le second objèt de celle de Kirker que nous avons vu n’en être qu’une copie ; d’autant plus qu’il eſt bien éloigné d’ajouter quelque force aux raiſons que nous avons détruites dans leur ſource. Je me bornerai donc touchant ce ſecond objèt à faire remarquer que Kirker en adoptant l’opinion de Cluvier non ſeulement ne la lui rapporte pas comme à ſon Auteur, mais la repréſente comme un ſentiment qu’il embraſſe con-

    bini Montis qui modo dicitur Mont-libretto quem Lucretilem appellatum existimant a Poeta, &… ubi ſuarum greges Caprarum palcebantur, quò invitat Tindæridem… repono in Lucretilem dimisiſſe Horatium Caprarum ſuarum gregem, quo etiam ipſum aliquando divertiſſe non abnnam, verum non in Villam ſuam. Id. ibid. pag. 303. & 305. C’eſt donc ſelon Volpi dans la Cabane de ses Bergers qu’Hor. logeoit, qu’il invitoit Tyndaris à Monte-libretti. On ne peut nier que l’idée ne ſoit Paſtorale.