Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/393

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tre lui non moins que contre Biondi. Il prétend que Cluvier, que nous avons vu réfuter ſi expreſſément Biondi, n’eut d’autre opinion que la ſienne[1]. Kirker en uſe-t-il ainſi pour ſe faire prendre pour Auteur d’un ſentiment dont il n’étoit que le partiſan ? J’aime mieux croire qu’il n’écrivît avec un tel oubli de ce qu’il avoit pû lire dans Cluvier & avec la négligence du moien ſi aiſé de rappeller ſes idées, qui conſiſtoit à revoir l’auteur dont il avoit à parler, qu’après une de ses fatigues dont nous avons fait mention, qui rendent importuns les plus légers ſoins.


CXXVI. Tivoli nommé par l’opinion très-important en lui-même & relativement à l’opinion même.

Mais ſi tels ſont les deux premiers objéts de Popinion de Kirker, il s’en faut bien qu’il en ſoit de meme du troiſième. Autant ceux-là ont-ils du paroitre vains, autant celui-ci eſt-il ſérieux. Il l’eſt également & par rapport au lieu qui eſt nommé, & par rapport à l’opinion qui y place notre M. de Camp.

Le lieu nommé est Tivoli. Il n’eſt beſoin que pour les perſonnes les plus étran-

  1. Cluverius cum Blondo putat eum Rivum eſſe Digentiam : qui hodiè Rio del-Sole dicitur. Pagumque fuiſſe In eo loco qui hodiè Poggio-Myrteto dicicur. Kircher. lib. III. p. 111. c. 3.