Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/403

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Bataille de Pedum fut le dernier grand effort de Tibur. Son inutilité le perſuada enfin qu’il n’y avoit point d’autre parti à prendre que celui qui avoit été déja embraſſé par quaſi tous les autres Latins, qui étoit de s’unir, quoique ce fut, ſe ſoumettre aux Romains. On ne l’accepta point cependant ſans vouloir qu’il lui en coutât une partie de ſa Campagne pour le trait de l’alliance contractée avec les Gaulois ſi odieux[1] : mais du reste il en fut reçu en général comme les autres Villes Latines, c’eſt-à-dire, avec ſes honneurs & ſes prérogatives ce qui fait qu’on le voit juſques dans les Monumens du tems des Empereurs non ſeulement ſe qualifiant de Municipe, mais s’inſcrivant comme Rome même Senatus


    pugnandum ac delendum Senatus frémit… coactique novi Conſules eam rem præverti proficiſcuntur. Aricinos Lavinioſque & Veliternos Antiacibus Volſcis ſe conjungentes ad Aſturæ flumen Mœnius improvisò adortos fudit. Camillus ad Pedum cum Tiburtibus maxime valido exercitu majore mole quanquam æque proſpero eventu pugnat… eodem die Oppidum ſcalis cepit… additus Triumpho Honos ut Statuæ : Equeſtress eis rara illa ætate res in foro ponerentur. Id. ibid. num. 12.

  1. Tiburtes agro mulotati neque ob rebellionis commune cum aliis Latinis crimen, ſed quod tædio Imperit Rom. cum Gallis gente efferata arma confociaſent. Tit.liv. lib. VIII. num. 14.