Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/412

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cle dernier dans le même lieu beaucoup de monumens publiés par Fabretti qui montrent qu’Hygie ou la Déeſſe de la Santé y partageoit des Autels avec les eaux Albules même[1] ; ce qui s’accorde tres-bien ſoit avec le culte que nous ſavons qu’on rendoit aux ſources ſurtout ſingulières, ſoit avec ce que nous aprend Strabon que les Eaux dont nous parlons étoient réputées excellentes pour une infinité de maux, & qu’on en faiſoit un tres grand uſage ſoit en les buvant, ſoit en s’y baignant[2]. À ce dernière titre on y avoit élevé des ſuperbes Thermes où Suétone nous repréſente souvent Auguſte même[3]. On voit par tout ce

    Rura nemusque ſacrum, dilectaque jugera Muſit
          Signat vicina quartus ab Urbe lapis
    Hic rudis æſtivas præſtabat Porticus umbras…
                      Martial. lib. I. epig. 13.

  1. I. Aquis Albulis ſanctiſſimis Ulpia Athenays M. Ulpii Aug. Lit. ab Epiſtulis uxor libens D. D. II. Proculus Sacerdos M. D. M. Iglae Sacrum ad aquas Albulas. D.D. &c.
  2. Εν τῷ πεδεῷ Ἄλϐᴕλα ϰαλᴕμενα ῤεῖ ὓδατα ψυχρα εϰ πολλῶν πηγων προς ποιϰιλας νοσᴕς ϰαι πινᴕσι ϰαι ἐγϰαθημενοις ὑγιεινα. Strabo. lib. V.
  3. Cum Nervorum cauſa Marinis Albuliſque calidis utenduim eſſet, infidens ligneo folio quod ipſe hiſpanico verbo Duretam vocabat manus ad pedes alternis jactabat. Suet. in Aug.