Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/45

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lement en peublades enſorte qu’on les diſcernoit ſur tout par les fleuves qui le ſéparoient. L’Aterne par exemple lorſqu’il rebrouſſoit vers le Nord après le court chemin que la qualité du ſol d’Amiterne que j’ai dit, lui faiſoit faire vers le Midi, laiſſoit les Veſtins à ſa gauche & baignoit à ſa droite ſucceſſivement les Pélignes & les Marrucins. Les mêmes Pélignes par leur coté oppoſé étoient ſeparés par le Sagre, qui s’appelle aujourdui le Sangro, des Frentaniens qui avoient pour limites cette Rivière, & celle de Tiferne qui conſerve ſon ancien nom, ou plutôt celle de Frento qui couloit après les Larinates qui appartenoient à leur Nation. C’étoit le célèbre Lac Fucin, ſur lequel je m’arrêterai ailleurs, qui étoit le diſtinctif des Marſes, qui, ſurtout après la deſtruction des Eques, en occupèrent tous les entours. Les Cités ne manquèrent pas cependant abſolument dans ces Païs renommés. Les Veſtins eurent une Ville du mê-

    δε ϰαι πολλαϰις την ὰρετην ταυτην επιδεδει𐨀μενα Ῥωμαίοις ; προτον μεν ἡνεϰα επολεμουν, δεȣτερονδε ὄτε συνεϛρατευον : τριτονδε ὅτε δεομενοι τυχειν ελευθεριας ϰαι πολιτειας μῃ τυγϰανοντες απ’εϛησαν. Strab. ibid.