oblique aux autres ; et avec tout cela (c’est un reproche qu’on peut faire également à Démocrite), il n’en sera pas moins impossible que cette rencontre fortuite d’atomes produise jamais l’ordre et la beauté de l’univers. Il n’est pas même d’un physicien de croire des corps si petits qu’ils soient indivisibles : jamais il ne l’aurait cru s’il eût mieux aimé apprendre la géométrie de Polyène son ami, que de la lui faire désapprendre. Démocrite, qui était habile en géométrie, croit que le soleil est d’une grandeur immense ; Épicure lui donne environ deux pieds, et il le suppose à peu près tel que nous le voyons, un peu plus ou un peu moins grand ; de sorte qu’il dénature tout ce qu’il change. Du reste, c’est de Démocrite qu’il a pris les atomes, le vide, et les images qu’il appelle ίδ,
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