TABLE DES MATIÈRES
Analyse des deux premiers livres du DE FINIBUS
LIVllE PREMIER
EXPOSITION DE LA MORALE ÉPICURIENNE.
CHAPITRE PREMIER. — Préambule.
Cicéron se propose de traiter en latin les sujets déjà traités par les philosophes grecs. Réponse à diverses objections contre la philosophie
CHAPITRE II. — Préambule (suite).
Réponse à ceux qui aiment mieux lire les mêmes choses écrites en grec que traduites en latin
CHAPITRE III. — Préambule (suite).
Cicéron écrit en latin afin d’écrire pour tout le monde. Eloge de la langue latine
CHAPITRE IV. — Préambule (suite).
Cicéron veut être utile à sa patrie par ses études et par ses écrits, comme il lui a été utile par sa parole et par ses actions. — Utilité de la philosophie et surtout de la morale
CHAPITRE Y. - DÉBUT du dialogue.
Pourquoi Cicéron n’approuve pas Epicure. • 13
PREMIÈRE PARTIE
exposition et critique provisoires du système e.ntier
d’épicure.
CHAPITRE VI. — Critique de la physique d epicure.
Emprunts d’Epicuro il Démocrite. — L’atomisme. — La déclinaison
des atonies 15
CHAPITRE VIL " Critique de la logique d’épicure. —
Critique provisoire de sa morale.
Faiblesse d’Epicure dans la logique. Il supprime les définitions.
Il n’enseigna ni à faire dos analyses ni à tirer des conclusions.
Il fait les sens juges de toute vérité. — Dans la
DE FIKIBUS. 23
morale, il répète Aristippe. Exemples de Manlius et de Torquatus
invoqués contre la morale d’Epicure|page= 19}}
CHAPITRE VIII. — Réponse aux critiques adressées a épicure.
Cicéron est trop sévère à l’égard d’Epicure. Une exposition de tout le système d’Epicure serait la meilleure réponse à ses critiques, Torquatus se charge d’exposer du moins la partie de ce système qui concerne la morale
SECONDE PARTIE
EXPOSITION DE LA MORALE d’ÉPICURE.
CHAPITRE IX. — Le souverain bien est le plaisir. — Morale du plaisir.
1° La tendance primitive et instinctive de tous les êtres, c’est de rechercher le plaisir : le plaisir est donc la fin naturelle des êtres.
2° Il est rationnel de rechercher le plaisir, et on ne peut concevoir une autre fin désirable pour elle-même.
CHAPITRE X. — La peine peut être un moyen pour obtenir le plaisir. — Morale de l’utilité.
Epicure complète la doctrine du plaisir, à laquelle s’était arrêté Aristippe, par la doctrine de l’utilité durable ou du bonheur. L’homme ne recherche pas seulement tel ou tel plaisir, mais la plus grande somme de plaisirs, constituant le plus grand bonheur. De là vient que l’homme peut et doit éviter tel plaisir particulier, si ce plaisir a pour conséquence la peine, et au contraire rechercher telle douleur particulière, si cette douleur a pour conséquence le plaisir. — Essai d’explication psychologique, par l’idée d’intérêt, des actions de Manlius et de Torquatus citées plus haut par Cicéron
CHAPITRE XI. — Qu’est-ce que le plaisir.
Il n’y a pas de milieu entre le plaisir et la douleur ; du moment où la douleur cesse, le plaisir naît. Privation de la douleur, telle est l’essence du plaisir
CHAPITRE XII. — Nouvel essai pour démontrer rationnellement que le plaisir est le souverain bien.
Le plaisir tel que l’entend Epicure une fois défini, Torquatus s’efforce encore de prouver que c’est là le bien suprême.
En effet, on ne peut concevoir et désirer un état supérieur à celui d’un homme qui n’aurait aucune douleur, n’éprouverait aucune crainte, jouirait à la fois du plaisir présent, passé, à venir. Au contraire, on ne peut concevoir et craindre un sort plus malheureux que celui d’un homme affligé à la fois de toutes les douleurs du corps et de toutes les peines de l’âme
TABLE DES MATIÈRES,
CHAPITRE XIII. LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE
PLAISIR. — PREMIÈRE VERTU LA SAGESSE.
Comme la médecine et tous les autres arts, l’art de la vie ou la
sagesse a pour unique but de procurer à l’homme le plaisir.
Tandis que l’ignorance est une cause de trouble et de
peine, la sagesse modère les passions et les fait servir au plus
grand plaisir de là scn utilité. Division des désirs en
désirs naturels et uécessaires, naturels et non nécessaires, ni
naturels ni nécessaires.
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CHAPITRE XIV. LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE
SECONDE VERTU : LA TEMPERANCE.
PLAISIR.
La tempérance, vertu essentielle dans la doctrine épicurienne,
n’est pas l’ennemie du plaisir. Elle ne le modère parfois qu’afin
de l’accroître.
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CHAPITRE XV.
LES VERTUS ONT LEUR FIN DANS LE
TROISIÈME VERTU : LE COURAGE.
PLAISIR.
Le courage ne peut avoir sa raison en lui-même : il consiste à
ne laisser troubler son plaisir intérieur par nulle inquiétude
et nulle crainte.
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CHAPITRE XVI. — Les vertus ont leur fin dans le plaisir. — Quatrième vertu : la justice.
Les hommes justes ne sont tels que par intérêt : 1° parce qu’ils ne veulent pas encourir les châtiments sociaux ; 2° parce qu’ils veulent obtenir l’estime et les honneurs. — Trouble de l’homme injuste. Bonheur du juste. — Union de toutes les vertus dans le plaisir, fin suprême
CHAPITRE XVII. — Plaisirs de l’esprit et plaisirs du corps.
Les plaisirs de l’esprit proviennent de ceux du corps, mais ils sont plus grands et doivent être recherchés de préférence. — Les plaisirs du corps sont bornés au présent ; ceux de l’âme embrassent le passé et l’avenir. — Par les peines de l’âme, l’insensé ne peut pas ne pas être malheureux ; par les plaisirs de l’âme, le sage ne peut pas ne pas être heureux
CHAPITRE XVIII. — Eloge d’Épicure.
Epicure a ouvert à tous une route facile et droite vers le bonheur. — Tableau des misères de l’humanité avant la venue d’Epicure
CHAPITRE XIX. — LE SAGE STOÏCIEN ET LE SAGE EPICU-
RIEN. — INUTILITÉ DE LA LOGIQUE STOÏCIENNE ET NÉCESSITÉ
DE LA PHYSIQUE ÉPICERIENNE.
Les épicuriens ne sont pas si éloignés qu’il le semble du stoï-
cisme. Points d’accord des deux doctrines. Si Epicure a
négligé la dialectique, à laquelle s’attachent les épicuriens
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CONCLUSION
CHAPITRE XXXIV. — Il existe une fin supérieure au plaisir, et que la pensée de l’homme doit poursuivre.
L’homme ne peut trouver son bien dans ce qui est la fin de la brute. — Les puissances intérieures de l’homme le portent vers un but plus noble. — La doctrine d’Epicure ne s’adresse pas à la partie la plus élevée de nous-mêmes, à la raison, mais à la partie inférieure qui nous est commune avec l’animal
CHAPITRE XXXV. — Il existe une fin supérieure au plaisir, et que les actions de l’homme doivent réaliser.
La louange que nous donnons aux grands hommes et aux grandes actions est une négation implicite de la morale d’Epicure. — La doctrine de l’intérêt, ramenant la vertu à un trafic, la supprime. — Il faut que Torquatus, après avoir regardé au dedans de lui-même, choisisse, entre la volupté et la vertu, la fin qu’il trouvera la plus digne de lui
Eclaircissements relatifs à l’histoire de l’Epicurisme.
Antécédents de la physique épicurienne d’après Diogène Laërce
Antécédents de la morale épicurienne d’après Diogène Laërce
Epicure d’après Diogène Laërce
Extraits d’Épicure. — Lettre d’Epicure à Hérodote
Lettre d’Epicure à Pythoclès
Le sage épicurien d’après Diogène Laërce
Lettre d’Epicure à Mécénée
Doctrine d’Epicure sur la divination, sur la nature du plaisir et sur la nature du bien, d’après Diogène Laërce
Maximes principales d’Epicure
Extraits de Cicéron relatifs à l’Épicurisme
Epicure commenté par Sénèque
Epicure commenté par Marc-Aurèle
L’épicurisme dans La Rochefoucauld
L’épicurisme en France au xviiie siècle. — ExtraitS d’Helvétius
Extraits de Saint-Lambert
L’épicurisme en Angleterre. — Extraits de Bentham
paris. — imp. jul le clere et Cie, rue cassette, 29