Cette page a été validée par deux contributeurs.
Pages.
de même dénomination. — Cette propriété des heures homonymes, qui se déduisait, pour une station littorale, des observations de M. Brewster à Leith, existe également pour une station continentale, comme il se voit par les observations de M. Brandes à Salzufeln.
—À défaut d’observations horaires, cette propriété des heures homonymes sert à déterminer le climat du fort Vancouver (rivière Columbia) en employant des observations faites trois fois le jour par M. J. Mac Loughlin (6 heures du matin, 2 heures après midi et 6 heures du soir).
—Sous le rapport de la température, les côtes orientale et occidentale de l’Amérique diffèrent notablement, comme achève de le confirmer la série d’observations faites par M. Mac Loughlin ; au contraire, il y a de la ressemblance entre les températures des côtes homonymes de l’ancien et du nouveau continent.
—L’infériorité de température (à latitudes égales) de l’hémisphère austral comparé à l’hémisphère boréal, qui était depuis long-temps constatée pour de hautes latitudes (les Malouines et Londres, le cap Horn et Copenhague), est déjà très sensible par les 34° ¼ de latitude, comme le prouvent les observations faites à Buenos-Ayres par M. Mossotti.
—Moyen imaginé par M. Boussingault, pour trouver, par une seule observation, la température moyenne de tout lieu situé entre les tropiques ; l’emploi de ce moyen est recommandé aux officiers de la Bonite.
—Température des diverses parties du spectre solaire ; expériences de M. Melloni.
—La profondeur pour laquelle a lieu le maximum de froid de l’eau de la mer, doit dépendre, sous chaque parallèle, d’une manière assez directe de la profondeur totale de l’Océan, pour qu’il soit permis d’espérer que cette dernière se déduira tôt ou tard de la valeur des sondes thermométriques.
Temps (Division du). — Mlle Dupuy fait hommage à l’Académie d’un ouvrage manuscrit de son père sur ce sujet.
Thermomètre de Réaumur. — Le premier thermomètre employé par ce physicien était autrement gradué que celui qui porte aujourd’hui son nom ; erreurs provenant de ce changement. Note de M. Legrand.
Thermométriques (Observations) à faire d’heure en heure pendant toute la durée du voyage de la Bonite.
—Des observations thermométriques faites en pleine mer, dans les régions équatoriales, très loin des continents, doivent conduire à reconnaître un jour si, sous le rapport de la température, la terre est arrivée à un état permanent.
—Observations ayant pour objet de déterminer en une seule fois la température moyenne de tout lieu situé entre les tropiques.
—Observation de la température des sources thermales désignées comme les plus chaudes.
—Observations à faire sur les montagnes les plus élevées des îles Sandwich, relativement au décroissement de la température atmosphérique selon la hauteur au-dessus du niveau de la mer.
—Observations de rayonnement nocturne par un temps calme et serein. La valeur du refroidissement résultant de ce rayonnement donnera une mesure de la diaphanéité de l’atmosphère.
—Comparaison à faire dans les nuits calmes et sereines, entre les indications d’un thermomètre placé sur le pont, et d’un autre placé au sommet du mât ; le mode de distribution de la chaleur dans l’air, semble devoir être différent de ce qu’en pareille circonstance il est sur terre, où, comme il résulte des observations de Pictet, les couches inférieures sont les plus froides.
—Observations à faire pour constater s’il est vrai que le soleil échauffe plus fortement dans les hautes que dans les basses latitudes.
—Observations relatives à la température des courants.
—Mesures comparatives de la température des eaux superficielles en pleine mer et au-dessus des bas-fonds.
Terre. — Action perturbatrice de la Terre sur les mouvements de la Comète de Halley, très considérable à l’époque de 1759.
—Correction dans la mesure de cette perturbation, pour l’époque de 1835, par l’introduction d’une valeur plus exacte de la masse de la Terre.
—Expériences qui serviront un jour à déterminer si, sous le rapport de la température, la Terre est arrivée à un état permanent.
Tissus organiques (Développement des). — La question proposée pour le grand prix des Sciences physiques de 1835 était l’examen comparatif du mode de développement des tissus organiques chez les animaux et les