gné quelque temps de Paris, votre article (i) toujours si bienveillant et d’une tournure si originale, comme tout ce que vous faites, sur mes peintures de SaintSulpice. Je vous remercie bien sincèrement et de vos éloges et des réflexions qui les accompagnent et les confirment sur ces effets mystérieux de la ligne et de la couleur, que ne sentent, hélas ! que peu d’adeptes. Cette partie musicale et arabesque n’est rien pour bien des gens qui regardent un tableau comme les Anglais regardent une contrée quand ils voyagent : c’est-àdire qu’ils ont le nez dans le Guide du voyageur, afin de s’instruire consciencieusement de ce que le pays rapporte en blé et autres denrées. De même, les critiques bons sujets veulent comprendre afin de pouvoir démontrer. Ce qui ne tombe pas absolument sous le compas ne peut les satisfaire : ils se trouvent volés devant un tableau qui ne démontre rien et qui ne donne que du plaisir,
» Vous m’avez écrit, il y a deux mois, relativement au procédé que j’emploie pour peindre sur mur ; mais je ne savais où adresser ma réponse. Je prends le parti aujourd’hui de vous adresser mes actions de grâces au bureau de la revue.
» Mille sincères amitiés et remerciements » E. Delacroix fa’). »
10 et 20 juillet ; Œuvres complètes, Curiosités esthétiques.
(1) Peintures murales d’Eugène Delacroix (Revue fantaisiste, i5 septembre 1861 ; Œuvres complètes, I’Art romantique.)
(2) Nous n’avons pas la contre-partie de cette corres