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RÉSUMÉ-CONCLUSION

Jetons un regard en arrière, et puis nous fermerons ce volume qui pourrait s’étendre beaucoup encore, mais qui me semble déjà bien long.

Rappelons en peu de mots ce que nous avons essayé d’établir, et quant à la psychologie du rêve en général, et quant aux moyens pratiques d’évoquer ou d’écarter en dormant certaines idées-images, de guider l’esprit dans ses mouvements spontanés ou volontaires, et de conduire enfin ses rêves au gré de ses désirs.

Nous avons dit que nous ne croyions pas au sommeil de la pensée, que nous ne regardions l’exercice d’aucune faculté comme suspendu par le sommeil, que si l’attention était parfois difficile, la volonté affaiblie et les jugements erronés chez l’homme endormi, l’imagination, la mémoire, la sensibilité acquerraient en revanche une puissance d’expansion énorme ; de telle sorte que si l’état de rêve ne permet pas de garder ce juste équilibre intellectuel indispensable pour accomplir une œuvre d’esprit en tout point raisonnable, il peut ouvrir du moins, sur le monde idéal, des horizons inconnus dans la vie réelle.

Trois conditions essentielles ont été indiquées