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NOTES

(15) P. 55. Le 13 nov. 1676, Thomas Miller dépose, devant le commissaire Elias Stileman à Strawberry-Bank, qu’il a vu à Fayal, dans les Açores, le navire du capitaine Fisher qui transportait 17 Eastern Indians et les offrait en vente, moyennant 37 ou 38 bariques de vin. Il a vu aussi un autre navire chargé de sauvages (Hubbard, II, 94 et Drake, note 112)

(16) P. 55. Hubbard (II, 34) estime qu’ils se fâchaient de peu de chose. La vente des leurs en esclavage et le meurtre de la femme et du fils de Squando ne leur fournissaient, tout au plus, qu’un bien mince prétexte, little colour or pretense of injury.

(17) P. 56. « The English had a brave faculty for getting into these warlike difficulties » (Sylvester, II, 339).

(18) P. 57. Hubbard (II, 133) se réjouit fort de cette trahison : « It was a special favour from God, so to order it, that the Indians aforesaid were so surprized ».

(19) P. 57. « This action was highly applauded by the general voice of the colony ; as it gave them opportunity to deal with their enemies in a judicial way as rebels, and, as they imagined, to extirpate those troublesome neighbours » (Hubbard, I, 143).

(20) P. 61. L’abbé Maurault (p. 172) raconte un épisode subséquent et particulièrement terrible de la guerre du roi Philippe. À l’en croire, au cours de l’automne de 1678, le gouvernement du Massachusetts dépêchait six compagnies sous le commandement des majors Wallis et Bradford. Des rencontres eurent lieu, toujours d’après Maurault, avec des troupes considérables d’Abénaquis et de Sokokis, d’abord à Neuchewanick, puis sur la Kennébec. Les sauvages ayant perdu un millier de guerriers dans ces batailles déposèrent les armes. Certains se réfugièrent à Pentagoët, les autres émigrèrent au Canada.

Maurault tire ce récit épique de l’History of the Indian Wars de Trumbull, ouvrage dont Drake a écrit (p. 129, note) : « The book is by one Henry Trumbull, and purports to be a history of the discovery of America, the Indian Wars, etc. The reader will find it about stalls by the street-side, but rarely in a respectable book-store. It has been forced through many editions, but there is scare a word of true history in it ».

Trompé par ce plaisantin, l’abbé Maurault a raconté avec beaucoup de sérieux des incidents dont il n’est fait mention nulle part ailleurs et qui se sont passés évidemment dans l’imagination de Trumbull.

(21) P. 62. Niles (p. 197) aperçoit aussi le Jésuite : « As if the Heathen were not sufficiently prompted oy the fierceness and inhumanity implanted in their nature, to perpetrate and renew their massacres on the English, therefore their jesuitical missionaries instigate them to newly-devised tortures, which the French promote, and with great pleasure and satisfaction are the spectators, if not actors therein, for we are deemed heretics by them, and it is well known that a governing principle in the church of Rome and all her votaries is that the least act of clemency is too good for heretics ».

(22) P. 62. Sylvester, II, 373.

(23) P. 62. Hubbard, Narrative, p. 76. Sylvester, II, 309.

(24) P. 62. Belknap. I, 160.